L'auteur | JAULIN, Annick |
La Peau du marxisme: les superstructures. Par cette métaphore Gramsci se libère de tout marxisme squelettique. A tel point que son texte a paru douteux. Pourtant une trame serrée, prélevée à la lecture profonde de quelques textes de Marx, relie entre elles les analyses de la catharsis et du rôle des intellectuels, celles des métabolismes et du bloc historique, pour aboutir à une définition de l'hégémonie dont l'homonymie avec le terme léniniste ne doit pas cacher la nouveauté. Pour preuves, les effets produits dans les notions de "révolution passive", de "parlement noir", de "corporatisme des fonctions sociales", toutes notions qui servent à penser le devenir des sociétés modernes dans la dégénérescence de la forme parlementaire: fascisme et stalinisme, bancs d'essai pour notre avenir. Au fil de ces questions, une insistante remise en cause des rapports traditionnels de la société civile et de l'état, où s'impose la nécessaire considération de la gestation sociale par-delà les parthénogénèses légales. Tout un dispositif philosophique de la causalité déplacée. |
Titre | LA PEAU DU MARXISME |
Sous-titre | Gramsci, les idéologies |
Traducteurs | |
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Format : 166 pages | Prix public t.t.c. : 8.99 € | Ajouter à mon panier Mon panier |
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